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NOTE D'INTENTION

Cette création se passe entre les larmes du lac, les couleurs claires et limpides de l’espoir, de la jeunesse, de l’amour, les brumes de la vie.

Tous les Arts, lorsqu’ils sont beaux, sont placés entre le ciel et la terre, dans cet espace indéfini, secret, précieux. Nous leur donnons de la force en les dévoilant dans le cœur même de la vie.

 

Les personnages de la pièce, nous les incarnons, tous. Nous nous reconnaissons en eux. C’est fulgurant. Quand par amour on se trompe, quand par un autre amour on se jette avec courage sur la scène, quand par folie on se pense différent, quand le regard de l’autre devient une métaphore, quand on se cherche, quand on aime.

Mélange de grande tendresse et de violence bien contemporaine.

Miroirs fous des rives du lac…

Pour cette création, qui a pour thème principal : L’ART, il m'a paru lumineux d’imaginer un espace entre le jeu des acteurs, le texte, le concret et le figuré qu’il représente. Comment dévoiler ce qui est caché ?

Cette vision et cette façon d’aborder cette oeuvre, sont, il me semble, inédites.

En effet, ma représentation sensible du théâtre dans le théâtre, des conflits de générations, des points de vue des personnages sur l’art et les « formes nouvelles », des pressentiments de chacun, des miroirs de nos rêves confrontés à la réalité, serait dans le monde des images construites, insolites, magiques : L’OMBRE.

La Scène (le plateau) est la maison. L’imaginaire de Nina : le monde du Théâtre, de l’art, les personnes à rencontrer, l’éblouissement. Le jardin, le petit théâtre, les rives du lac. 

La salle, c’est le reste du monde.

Nina est « l’âme universelle » qui se souvient de tout, comme l’est un acteur. Elle joue sa pièce dans l’ombre, entourée d’ombre, de son ombre.

Ce travail sur le jeu des acteurs et les acteurs manipulateurs nous projette doublement dans le théâtre. Les ombres nous accompagnent, et nous en sommes les créateurs. 

 

 

 

La mouette empaillée restera un symbole. Une traduction onirique de cette histoire et de notre histoire. Une fin violente comme notre monde, mais poétique comme notre idée du monde.

Au fur et à mesure que la pièce se déroule, chaque acteur portera un « pardessus poussière », marque du temps, de l’eau, de la poussière qui leur est tombée dessus, sans crier gare …

Isabelle Hurtin

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