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2009/10

De la fragilité des mouettes empaillées 

De Matéi Visniec 

Mise en scène : Isabelle Hurtin, assistée de Thomas Cousseau 

Musique et arrangements : François Couturier et Jean-Marc Larché

Lumière, scénographie, régie :  Jean-Marc Hennaut 

Assistant régie : Michael Chandlee

Attachée de Presse : Isabelle Muraour

Avec :  Frédéric Constant, Isabelle Hurtin, Mathieu Lefranc et Daniel Martin 

Centre Culturel Roumain, Petit Théâtre des Variétés, Paris 

Production : Compagnie du NESS 

Avec le soutien du Conseil Général des Hauts-de-Seine, du Centre Culturel Roumain, et le LABEL Rue du Conservatoire

" Le texte est succulent, extrêmement critique du communisme révolutionnaire, comme toujours chez Visinec.

Les envolées lyriques de Nina contre le temps qu’elle amadoue en arrêtant « toutes les montres et toutes les pendules » sont magnifiques et le duo des deux concurrents en même temps complices est un délice.

L’allégorie du temps figé revient par le symbole de la neige qui empêche les trains de rentrer à Moscou et qui gèle les soldats surveillant les artistes menaçants pour le régime. "

La boite à sorties, Amelie Blaustein Niddam - catégories : Coup de Coeur, Théâtre, 15 juin 2010

 

" « le plus beau théâtre du monde ». Celui à côté du lac, où Nina a joué jadis la pièce de Trépliev… Le regard pointilleux de Visniec apporte au texte de Tchekhov une dimension particulière. Il construit une pièce sur le temps, sur la vieillesse et la détresse, sur le désir d’arrêter les horloges et d’écarter les miroirs. La

Compagnie du Ness passe alors habilement d’une saga sur l’amour (trio amoureux Nina-Trépliev-Trigorine) à l’exploration de la place qu’occupe le théâtre dans la vie individuelle de chacun des protagonistes. Peut-on être une si mauvaise actrice et aimer autant le théâtre ? se demande la Nina de Visniec, rendue délicieusement

déséquilibrée par le jeu d’Isabelle Hurtin, qui incarne une Nina surexcitée, fébrile jusqu’à en devenir inquiétante, Frédéric Constant joue Tréplev, Daniel Martin (Trigorine) fait le lien entre ce couple déstabilisant. La mise en scène d’Isabelle Hurtin, en esquissant à peine certains éléments de décor (le théâtre, la neige, les

portes…), agit pleinement sur l’imagination du spectateur. Le fond musical (François Couturier et Jean-Marc Larché) omniprésent est très réussi. "

Les Trois Coups, Maja Saraczyńska, 13 juin 2010

 

Trigorine - Nous attendons quoi,

en effet, Konstantin Gavrilovitch ?

Treplev - Nous attendons Nina.

Trigorine - Nous attendons Nina ?

Treplev - Oui, nous allons l’attendre... et nous allons l’aimer à l’infini... pour des raisons obscures...

ou peut être tout simplement pour que l’idée d’amour ne meure pas

en ce temps de folie...

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