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​RÉPÉTITIONS :

 

À la table : 15 et 16 juin 2018 : Partenariat AGITAKT, 75014

Et 3 au 6 juillet 2018 : Théâtre de L’Épée de Bois, Cartoucherie

Session 1 : 20 au 31 Août 2018 : Résidence au Théâtre 13-Seine, 75013

Session 2 : 22 au 26 octobre 2018 : Résidence au T2G, 92230

Session 3 : 20 février au 2 mars 2019, Résidence à La Ménagerie de Verre, 75011, et au Théâtre de l'Aquarium, 75012

Avant-premières : Du 4 au 6 mars 2019, au Théâtre de L’Épée de Bois, Cartoucherie

Reprise : 11, 13 et 16 septembre à l'Espace Icare

 

CRÉATION :

Du 7 au 24 MARS 2019

 

Du jeudi au samedi à 20h30

Samedi et dimanche à 16h

  • THÉÂTRE DE L’ÉPÉE DE BOIS 

  • Cartoucherie

  • Route du Champ de Manœuvre75012 Paris

  • Informations : 01 48 08 39 74

  • https://www.epeedebois.com

La Salle en Pierre fait 14 m sur 18 m et accueille 300 personnes.

 

 

REPRISE :

ESPACE ICARE

Du 16 au 18 Septembre 2019

20H

31 boulevard Gambetta, 92130 Issy les Moulineaux 

01 40 93 44 50  / http://espace-icare.net

QUELQUES MOTS de PRESSE

L'HUMANITÉ

Lundi, 11 Mars, 2019

À LA RECHERCHE DE MARINA TSVETAEVA

 

La chronique théâtre de Jean-Pierre Léonardini

 

Isabelle Hurtin a écrit et mis en scène les Lunes (1). C’est « d’après Marina Tsvetaeva » (1892-1941), que Joseph Brodsky, dans son discours de prix Nobel, en 1987, commença de tirer de l’ombre. Depuis, on s’attache de tous côtés à l’existence bouleversée-bouleversante et à l’œuvre lyrique vertigineuse de celle dont Pasternak – qu’elle aima par lettres ainsi que Rilke – disait : « Elle atteint un sommet et nous a tous dépassés. » Il voyait en elle « une femme à l’âme masculine, résolue, guerrière, indomptable ». Les Lunes se compose de neuf tableaux, pour neuf actrices qui sont tour à tour Marina Tsvetaeva. L’allure du récit scénique est électrique, sur le vaste plateau au mur du fond en pierre, troué d’accès multiples. On repère quelques étapes biographiques du poète absolu qu’elle fut, sa misère noire dans l’exil, à Prague et en France, son dégoût de tout ce qui l’empêchait de rêver et d’écrire, d’où sa difficulté à tenir le rôle de mère. Manque l’arrière-plan historique (la révolution d’Octobre, la guerre entre Rouges et Blancs, la sœur morte au goulag, un mari fusillé, elle-même à la fin pendue à un crochet…).

Il y a du spectacle, des changements de costumes, des projections, des allées et venues, de tonitruantes liaisons sonores, des bouts de danse, des monologues croisés, des passages de relais entre des interprètes en pleine maîtrise (Coco Felgeirolles, Marie Vitez, Yasmine Modestine, Olivia Machon, Ilham Bakal). Tout part, pour Isabelle Hurtin, de la « maison d’exil »… « Pour moi, tous les mots sont trop petits. Et la démesure de mes mots n’est que le pâle reflet de la démesure de mes sentiments. » 

 (1) Jusqu’au 24 mars, au Théâtre de l’Épée de bois, Cartoucherie, route du Champ-de-Manœuvre, 75012 Paris, https://www.epeedebois.com. Du 16 au 18 septembre, les Lunes sera à l’Espace Icare d’Issy-les-Moulineaux.

 

 

SORTIR À PARIS.COM

 

La metteuse en scène Isabelle Hurtin raconte volontiers son amour de la poétesse russe Marina Tsvetaïeva (1892-1941) ; elle réfléchissait depuis quelques années à une adaptation de ses textes, une adaptation onirique, puissante, féminine. C'est désormais chose faite, et on peut découvrir durant tout le mois de mars le (beau) résultat sur la scène du Théâtre de l’Épée de bois.

Le spectacle réunit neuf comédiennes de tous les âges (Ilham Bakal, Coco Felgeirolles, Inès Hammache, Isabelle Hurtin, Fanny Jouffroy, Olivia Machon, Yasmine Modestine, Maeva Pinto Lopes et Marie Vitez) pour mettre en forme un récit en neuf chapitres de la vie de Marina Tsvetaïeva. 

Neuf comédiennes, neuf périodes, neuf atmosphères différentes, car la vie ne se lasse pas de nous regarder changer, évoluer, grandir, partir, affronter les épreuves... 

Et le texte, et les mots ? Isabelle Hurtin s'est attachée à rendre toute leur singularité : "J’aime cette forme d’écriture qui part à la dérive, et qui nous obligera à être très simples, à jouer sur scène avec force, humour et délicatesse, à être sincères. Une partie d’intime et du monde. Le public comprendra, je pense, parfaitement les méandres de sa destinée, par conséquent de nos destinées."

À voir ! 

 

 

WEB THÉÂTRE

Actualité Théâtre

 

Par Gilles Costaz

 

Les hommages à l’immense poétesse russe Marina Tsvetaeva (1892-1941) prennent généralement la forme d’un spectacle modeste, à un acteur. Isabelle Hurtin prend une direction opposée. Elle met en scène Les Lunes à partir de textes de Tsvetaeva, en composant neuf tableaux joués par neuf comédiennes.

Les Lunes, texte adapté pour le théâtre d’après Marina Tsvetaeva Adaptation et mise en scène Isabelle Hurtin Conception ombres Marie Vitez Assistants Bruno Bisaro et Kevin Chemla Lumières Jean Grison
Son Lionel Erpelding
 
Avec Ilham Bakal, Coco Felgeirolles, Inès Hammache, Isabelle Hurtin, Fanny Jouffroy, Olivia Machon, Yasmine Modestine, Maeva Pinto Lopes, Marie Vitez

Théâtre de l’Epée de bois, cartoucherie de Vincennes, 20 h 30, tél. : 01 48 08 39 74, jusqu’au 24 mars.

 

Il y a un vrai travail de recherche tant sur le plan plastique que sur le plan théâtral.

 

« LES LUNES », d’après Marina Tsvetaeva, par la Compagnie du Ness. 

 

Neuf comédiennes, une femme, un poète, un destin : Marina TSVETAEVA.

 

Florent Delporte (président de l’Association Marina Tsvetaeva Etoiles – Averse)  

Isabelle Hurtin a fait œuvre d’alchimiste. Elle a pris tous les textes de Marina, les contes, les poèmes, la prose, les pièces de théâtre, les lettres à Rilke, Pasternak, Véra Bounine, Anna Teskova, Steiger etc., même les notes des Carnets… Avec délicatesse, elle a découpé… Une phrase, ici, un paragraphe, là, une image, une strophe… 

Puis vint le travail d’assemblage, sûrement effectué un soir de pleine lune, en psalmodiant des incantations sorties de vieux grimoires. 

Ne cherchez pas de cohérence historique. Il n’y en a pas. Paris, le Moscou révolutionnaire, Clamart, Prague, Vanves, le Moscou de l’enfance, etc. Une cohérence chronologique ? Point ! On passe sans cesse de l’enfance à l’émigration, du rêve à la réalité… Et peu importe !

Isabelle Hurtin aurait pu choisir UNE comédienne pour donner une unité à ce qui, présenté ainsi, ressemble à un vaste patchwork. Elle en a convoqué NEUF. Elles sont grandes, petites, moyennes, blondes, brunes, cheveux courts, cheveux longs, coupes au bol, queues de cheval, boucles au vent, jeunes, très jeunes, moins jeunes, voix ronde, sensuelle ou fluette, criarde ou douce, posée ou hésitante… Ces voix se succèdent, s’entrecroisent, se superposent avec un savant mélange de voix naturelles, de voix enregistrées, chuchotées et chantées.     

Mais faites confiance au poète. Les mots de Marina sonnent... Chaque mot, des perles qu’Isabelle Hurtin assemble une à une. Puis très vite, on entend comme un écho, une résonnance… Et petit à petit, sans même qu’on s’en rende compte, des images apparaissent, des formes se font jour. Face à nous se dresse UNE femme… MARINA, NOTRE Marina. Femme, petite fille, poète, mère, épouse, amante, poète-femme, femme-poète… Une femme qui crie, qui aime, qui doute, qui crée, qui se bat, qui ne renonce pas et écrit ! Ecrire pour vivre ! Vivre pour écrire ! 

« Les Lunes », ce n’est pas un spectacle. C’est un chant. Le chant d’une vie, le chant de l’être.

Pour venir voir ce spectacle dans ce lieu magnifique qu’est la Cartoucherie de Vincennes, il suffit de ne pas oublier deux choses : votre ticket et votre âme de poète. Et la magie opèrera ! 

ATTENTION ! IL NE RESTE PLUS QUE SIX REPRESENTATIONS !

 

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